- Source : www.republicain-lorrain.fr/le-karting-watt-kart-a-phalsbourg-le-plaisir-de-la-vitesse-le-confort-de-l-electrique
- Date : le 4 septembre 2016
- Auteur : Gaëlle TOSTAIN
- Lien : copie PDF du site web
- Lien : www.wattkart.fr
Envie de jouer aux pilotes de Formule 1 ? C’est possible au Watt Kart à Phalsbourg. Cette piste, ouverte en 2015, propose du tout électrique. Sans l’odeur de carburant, l’activité est aussi moins bruyante… Et approuvée !
Avis aux filles : pour une virée au karting, il n’y a pas que les talons que l’on doit laisser au placard. Pour parcourir le bitume du Watt Kart de Phalsbourg, on bannit aussi la petite jupe ! Tout juste arrivée au sein de l’établissement, je saisis toute l’importance d’avoir un pantalon de rechange dans la voiture afin de ne pas rester clouée sur la ligne de départ. Une fois la tenue de circonstance enfilée, me voilà prête à faire mes premiers pas dans une carrière de pilote automobile 100 % électrique. C’est parti pour huit minutes de pleine vitesse…
À condition de savoir comment s’asseoir sur le kart n° 15, celui qui m’a été attribué. Face à mon hésitation, Hélène Richard, la gérante avec son mari Franck, me prodigue de précieux conseils. « Il suffit de poser le pied gauche, de se tenir au volant et de basculer afin de poser l’autre jambe et de s’asseoir. »
« Ce ne sont pas des autos tamponneuses »
Assise derrière le volant de mon bolide blanc et bleu, le briefing est indispensable. « On tient à le faire avant chaque session , lance Franck Richard. On préfère y consacrer du temps afin de faire partir les conducteurs en toute sécurité. C’est ce qui prime pour nous. »
Ceux qui s’imaginent davantage cascadeurs que pilotes peuvent oublier l’idée. Hélène veille et a les yeux partout. « L’objectif n’est pas de se cogner. Ce ne sont pas des autos tamponneuses , expliquent sérieusement les responsables. Dès que l’on annonce ça au briefing, les têtes de certains changent… »
Il n’est pas question pour moi de ne pas faire mes preuves sur cette piste de 200 m de longueur. D’autant que mon interlocuteur annonce un programme alléchant pour tous ceux qui veulent sentir le vent sur leur visage. « Nous avons seize engins pour les adultes. Ils peuvent monter jusqu’à 70 km/h. En pleine ligne droite, il est possible d’atteindre les 60 km/h. Pour les enfants, à partir de sept ans, les karts sont bloqués à 35 km/h pour une question de sécurité. »
Ayant une petite expérience de karting traditionnel, il me tarde d’aller à l’assaut de mes premiers virages avec ce mode de déplacement 100 % électrique. « Ça commence à se développer en France , poursuit Franck. Sur chaque machine, deux batteries au lithium sont posées de chaque côté du conducteur. L’avantage, c’est qu’il n’y a pas de problème de puissance. Après chaque virage, un coup d’accélérateur permet de repartir aussi vite. »
Une pression sur le bouton d’allumage plus tard. C’est à mon tour d’aller faire crisser les roues. Premier constat : un son à peine audible sort du kart. « C’est moins bruyant : du public peut rester au bord de la piste et encourager leurs copains ou discuter. Il n’y a pas non plus d’odeur de carburant. Mais, nous ne nous opposons pas aux pistes traditionnelles : on conseille même d’alterner les deux types de karting afin de changer de temps en temps de sensations. »
Les premières perceptions ne tardent pas à se faire sentir. Au bout de quelques tours de piste, je tente l’accélération, notamment lorsque mon collègue se lance à son tour. Je parviens même à le dépasser. À ma plus grande joie… Jusqu’au moment où Franck Richard fait irruption avec son bolide afin de nous montrer ce que ses machines ont dans le ventre.
Ma session terminée, l’heure est venue pour moi de ranger le kart au garage. Et de laisser les deux hommes s’affronter sur la piste. J’enlève mon casque… Autre conseil important : on évite le brushing le jour de l’essai.