IUT de Soissons-Cuffies - En marge du Paris-Roubaix

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Création : dimanche 1 avril 2012 08:43
Mis à jour : mardi 30 décembre 2014 15:59
Écrit par FR02A - Arnaud SIVERT

Après avoir réalisé en 2010 un vélo électrique, puis un VTT électrique également en 2011, les étudiants de la section Génie électrique informatique industriel (GEII), de l'IUT Soissons Cuffies, ont réalisé, cette année, un vélo horizontal. Le vélo électrique roulait à 42 km/h avec une puissance de 500 W le VTT qui développait une puissance de 1 500 w (2 CV) filait, lui, à 55 km/h avec une autonomie de 40 km. C'est grâce à un compromis entre les différents éléments (batteries, capacité énergétique, puissance, poids, volume, etc.) que ces engins venus d'un autre monde ont vu le jour.

IUT de Soissons-Cuffies - En marge du Paris-Roubaix

L'objectif d'Arnaud Sivert, le directeur du département, est simple : permettre aux étudiants de monter un projet de tutorat de A à Z, en réalisant les études, les calculs, la programmation et le montage de l'engin dans un premier temps. Les étudiants peuvent alors passer à la partie détente et loisirs, en chevauchant les engins, lors de challenges nationaux de vélos électriques. Cette année, les deuxièmes années de DUT ont réalisé un vélo horizontal ou vélo couché d'une puissance de 2 880 w, capable d'atteindre une vitesse de 65 km/h pendant 160 km. Cet engin a profité des dernières technologies de batterie, ce qui a permis d'économiser 25 % d'énergie. Deux étudiants de l'IUT, Vincent Dagry et Renaud Pichot, vont avoir l'occasion de tester deux machines, un vélo électrique classique et le dernier sorti des ateliers, le vélo couché, lors d'une des nombreuses épreuves cyclotouristes organisées autour du Paris-Roubaix. Les deux Soissonnais seront, le 10 juin, au départ situé à Wallers-Arenberg, lieu de la célèbre tranchée tant redoutée des cyclistes professionnels. Ils rallieront le célèbre vélodrome, après avoir parcouru 120 km, dont 32 km de pavés. Après un entraînement l'an dernier, lors du G10 et un parcours de 50 km, lors d'une épreuve en Seine-et-Marne, début mars, les étudiants vont se retrouver face à des difficultés plus sérieuses, début juin.