Tours - Fête de la science : les parasites vous souhaitent la bienvenue

C’est à l’hôtel de Ville de Tours, où une pendule chaotique, des visions infrarouges, et des glaces à l’azote chamboulent les idées reçues.

Les robots ont toujours la côte et il ne faut pas croire que seuls les enfants se laissent prendre au jeu… - (Photos NR, Patrice Deschamps)

Et vous, pourquoi vous posez toutes ces questions ? Hugo, 10 ans, n'en perd pas une miette. Avec sa maman et ses deux sœurs, il vient de passer trois heures à dévorer littéralement les stands, un par un. Des questions, il en pose des tonnes mais, devant le journaliste, Hugo ne comprend plus très bien le sens de la fête. Celle des Sciences qui se termine à l'hôtel de ville de Tours après toute une semaine d'animations en Indre-et-Loire.

La maman est aux anges : « Je viens pour la première fois et je ne savais vraiment pas ce que j'allais trouver. On était partis pour une dizaine de minutes… ». Les enfants n'ont pas mangé mais, qu'importe ! L'heure est à la découverte. Et la diversité, à l'ordre du jour : on peut maintenant déguster une glace à l'azote, tester son souffle, ou se découvrir des poux, pour pas un sou. Ce que remarque plus d'un visiteur. « D'abord, c'est gratuit, dit cette vieille dame ébahie. Et les gens derrière les stands sont très à l'écoute alors que certains sont de grands scientifiques. »

Pourtant, ils ne s'affichent pas ostensiblement, à l'image d'Isabelle Dimier-Poisson, enseignante-chercheuse à la faculté de pharmacie : « On ne vient pas pour se montrer mais pour ouvrir nos portes et intéresser les gens dans ce qui peut les toucher au quotidien. »

« Bienvenue dans le monde des parasites », l'intitulé de son petit domaine fait un tabac, peuplé de poux, de puces et autres tiques. Où vivent-ils, comment les traite-t-on ? Les questions fusent et ne s'arrêteront pas de la journée.

Le public est familial, bon enfant, prêt à tout entendre car, ici, à la mairie, on parle avec simplicité. De l'utilisation de l'hydrogène pour l'automobile, de la vision infrarouge ou du cerveau et des ultrasons qui lui sont liés. « Pour le soigner, si j'ai bien compris… », marmonne un gamin. Pas convaincu, il y retourne, et, ce dimanche, c'est encore possible !