Fin mai, l’équipe du RacIN’SA se retrouvera à Vierzon pour disputer l’E-Kart, une rencontre pédagogique autour de la mobilité électrique.

Une poignée d'étudiants perplexes face à un kart électrique sagement positionné dans l'attente du résultat de leurs cogitations. Leur problématique ? Trouver une solution de fixation pour embarquer des batteries supplémentaires !

L'équipe du RacIN'SA en pleine réflexion autour du kart électrique engagé au E-kart de Vierzon (Cher).

Fin mai, toute l'équipe se retrouvera à Vierzon (Cher), engin compris, pour disputer une nouvelle édition d' e-Kart, une rencontre pédagogique autour de la mobilité électrique. Etudiants et donc karts électriques en seront les premiers acteurs. D'ici là, l'équipe du RacIN'SA, association étudiante de l'INSA Centre Val de Loire – Campus de Blois (anciennement association ENIKart) doit résoudre un problème de taille : trouver un système de fixation efficace pour maintenir en place non pas une, mais trois batteries ! Pourquoi trois ? Pour augmenter l'autonomie du kart destiné à courir sous les couleurs de l'école.

Partis d'un châssis de kart thermique, les étudiants ont dû déjà « modifier énormément de pièces ». Entre autres les protecteurs extérieurs et ajouter des plaques sur la structure tubulaire pour poser lesdites batteries. « Du coup, il ne reste plus guère de place pour adapter des fixations. » D'où le grattage de neurones collectif et la perplexité ambiante ! « Cette fixation doit maintenir les batteries en place lorsque le jury basculera le kart sur le côté pour vérifier qu'elles ne risquent effectivement pas de bouger. Elles doivent par conséquent être particulièrement solides. D'ici 4-5 ans, nous pourrons sans doute utiliser (à condition d'avoir le budget !), des batteries au lithium avec un gain de place et plus d'autonomie, mais pour l'instant nous faisons avec des batteries de voiture classiques. »

Le poids du kart en sera doublé, ce qui sera sans conséquence sur la ligne de départ à condition de ne pas dépasser le poids maximum de 240 kg sans frein avant et 250 kg avec ! Quant au démarrage, les garçons l'attestent, « l'électrique est plus réactif que le thermique. »

Une vraie course !

Plusieurs épreuves (50 mètres départ arrêté, les 2 heures de Surzur, les rencontres des Gazelles, le prix du silence…) s'inscrivent au programme de cette rencontre. « Notamment des épreuves d'endurance, de vitesse avec le meilleur temps sur un temps… C'est une vraie course ! » précise Louis Catherin, président du RacIN'SA. « Peuvent y participer des lycées, des IUT, des écoles d'ingénieurs, des étudiants, des enseignants et même des particuliers. » Les organisateurs font appel à un jury international composé de professionnels et d'enseignants, pour juger les différentes épreuves. L'association compte une quinzaine de membres dont une dizaine régulièrement actifs. Le jeudi après-midi, les « mécanos » se penchent sur le cas du n° 14. Pour les essais, le parvis de l'école ne s'y prêtant guère et celle-ci n'étant pas encore dotée d'un circuit privé, les entraînements se font sur la piste de karting de Mer. A Vierzon, le jour « J », des récompenses de deux types seront à glaner : « l'expérience et des médailles ! ».